Rennes a fêté son label French Tech ce vendredi 5 décembre, en présence d’Axelle Lemaire venue l’officialiser.
Impressionnée par le bâtiment-totem rennais et sa soucoupe à son sommet, la secrétaire d’Etat au numérique a parlé d’une labellisation « légitime » vu l’historique de la capitale bretonne en matière de réseaux et aujourd’hui de digital. Les rencontres digitales franco-québécoises organisées en octobre à Rennes et l’e-inclusion que veut faire Rennes en diffusant le numérique partout jusque dans sa future deuxième ligne de métro hyper-connectée, ont aussi joué en sa faveur pour l’obtention de ce label, vitrine mondiale.
En présence de 300 acteurs bretons de la filière, d’AMA Studios (Ubisoft) en passant par Niji, Mediaveille, Beaumanoir, Kelbillet, RegionsJob…, Axelle Lemaire a parcouru ce 5 décembre tout l' »écosystème » local, de démonstration en démonstration. « L’an 2 de la French Tech commence ! », a indiqué Axelle Lemaire souhaitant une « innovation ouverte » entre start-up et grands groupes. « La French Tech doit faire décoller nos start-up ! », selon elle. Les acteurs bretons l’ont bien compris et y travaillent.
Passer de 600 à 1.000 emplois créés par an
Les accélérateurs privés se multiplient sur tout le territoire et répondront à l’appel à manifestations d’intérêt début 2015, pour flécher 200 millions d’euros promis via Bpifrance. L’axe Rennes – Saint-Malo participe aussi de cet « ancrage numérique » souhaité par Emmanuel Couet. Le président de Rennes Métropole veut passer de 600 à 1.000 créations nettes d’emplois par an sur la décennie à venir, dans la filière numérique locale qui compte déjà plus d’un millier d’entreprises pourvoyeuses de plus de 21.000 emplois.
Sur trois étages au Mabilay
La French Tech a pris son envol à Rennes et a son bâtiment-totem ou phare : le Mabilay. Si rien n’est encore officiellement signé entre la métropole et le groupe Legendre propriétaire de cet ancien siège de France Télécom reconverti en bureaux par sa filiale OTI, les deux parties se sont mises d’accord selon nos informations sur l’achat de trois étages de bureaux dans l’aile ouest de ce tripode de sept étages, soit trois plateaux allant de 500 à 750 m². Ils regrouperont la Cantine numérique rennaise, son Booster, des services… « Un voisin rêvé », selon Jérôme Armbruster, DG fondateur de RegionsJob, premier occupant du site qui dispose encore de 8 plateaux libres (sur 21 au total). Un délégué French Tech doit également être recruté par Rennes Métropole prochainement pour animer cette communauté.